Guillaume & |
Les bouchons et la gastronomie lyonnaise |
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L’origine du terme est hasardeuse donc nous n’allons pas nous y risquer mais plusieurs définitions circulent. Cette appellation pourrait venir du fait qu’en ces lieux, on y bouchonnait les chevaux, c’est-à-dire qu’on frottait les bêtes avec des bouchons de paille. A moins que ce nom vienne plutôt de l’habitude qu’avaient autrefois les cabaretiers de signaler leur établissement par une botte de rameaux ou de branchages accrochée à leur porte. Nizier du Puitspelu confirme cette hypothèse dans son dictionnaire : Littré de la Grand’Côte. Il définit le mot bouchon comme étant : |
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creative common, photo : Trishhhh |
creative common, photo : Gonedelyon |
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Ces restaurants existaient déjà au siècle dernier. On y sert divers plats qui ont fait la renommée de la capitale des Gaules : les quenelles, le tablier de sapeur (plat à base de tripes accompagnés de pommes de terre) ou encore la cervelle de canut (les canuts désignaient les ouvriers de la soie peu fortuné et qui se préparait un plat à base de fromage blanc, de ciboulette, de poivre, d’échalote et de poivre), le tout accompagné très souvent de Beaujolais. On ne peut pas vraiment déterminer le nombre exact de bouchons véritables lyonnais mais on peut toutefois en dénombrer moins de soixante. |
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Lyon et gastronomie sont indissociables : la ville s’est même proclamée capitale de la gastronomie mondiale. Lyon connaît une longue tradition gastronomique car les origines de la cuisine lyonnaise remontent au XVIe siècle. Catherine de Médicis fait venir des cuisiniers florentins à sa cour pour accommoder les produits du terroir. Les produits du terroir deviennent ainsi des mets de choix à la cour. |
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Le bouchon créé par la mère Brazier creative common, photo : Arnaud 25 |
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La cuisine lyonnaise est influencée de régions proches, toutes autant gastronomiques. Autour de Lyon, se trouvent ainsi les poulets de la Bresse, le bœuf charolais, les gibiers des étangs de la Dombes, les poissons des lacs de Savoie et même les fruits des vergers du sud dans la Drôme et l’Ardèche. |
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Une grande figure de la gastronomie lyonnaise : Paul Bocuse (Monsieur Paul) Creative common, photo : Arnaud 25 |
En 1532, dans Pantagruel, Rabelais évoque la cuisine lyonnaise en citant une liste de plats cuisinés, de charcuteries, de fromages : saucissons, cervelas, jambons, andouilles, hures de sangliers, gigots à l'aillade, fressures, fricandeaux, gras chapons au blanc mangier, hochepots, carbonades, cabirotades, hastereaux, gibiers à poil et à plumes, esclanches (gigot farci), carpes farcies, lavarets, recuites (fromages aromatisés avec des feuilles de pêcher), craquelins et macarons (pâtisseries sèches), pâtes de fruit, bugnes, etc. |
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Le poisson d'eau douce est à l'honneur avec les quenelles de brochet sauce Nantua, boudin de semoule ou farine de blé, soufflé au four, accompagné d'une sauce aux écrevisses. |
Les écrevisses, base de la sauce Nantua creative common, photo : RaffiKojian ; Lycaon |
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Le savais-tu ? |
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