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Guillaume &
Mikajoh

Le Cadre noir :
École nationale d'équitation de Saumur

empreinte

Historique :
À la fin du XVIe siècle, Duplessis Mornay fonde à Saumur (Pays de Loire) une université protestante. Une académie d'équitation y est alors dirigée par monsieur de Saint-Vual. Dans le vocabulaire militaire, dû aux guerres napoléoniennes, les cadres sont des gradés chargés de l’encadrement de la troupe.


L'école de cavalerie de Saumur
creative common, photo : Pymouss

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Ecuyers en tenue de gala
creative common, photo : Alain Laurioux

Les sous-lieutenants formés à l’école de cavalerie de Saumur portent, à partir de 1876, un uniforme aux tons bleu sombre. On les surnomme le Cadre bleu. Le chef d’escadron, monsieur de Contade, change la tenue en 1898 et impose le noir, d’où le nom de Cadre Noir que l’on connaît aujourd’hui.

Voir la video de présentation (source : Des racines & des ailes)

1. Les livres
2. Prochaines parutions
3. Les auteurs
4. Autour des livres
5. Jeux
6. Bonus
En 1814, Louis XVIII crée à Saumur, par ordonnance, l’École d'instruction des troupes à cheval. Au début du XXe siècle, le Cadre Noir s'intéresse aux compétitions équestres récemment introduites aux Jeux Olympiques, ses cavaliers vont peu à peu s'illustrer dans chacune des trois disciplines : dressage, saut d’obstacle et concours complet d’équitation, autrefois nommé military. A partir de 1918, la cavalerie n’aura plus sa place dans l’armée motorisée remplacée par les voitures, camions, chars, avions…

Rôle et mission d'aujourd'hui
Prolongeant leurs missions originelles (militaires), les Écuyers du Cadre Noir, fort d’un savoir technique et théorique, et le corps des professeurs forment et perfectionnent les cadres supérieurs de l'équitation française. Elle est depuis 2010 l'une des composantes de l'Institut français du cheval et de l'équitation.
Ces experts doivent également dresser et maintenir en état de performance les chevaux qu'ils présentent dans la Reprise de Manège ou dans celle des sauteurs, ainsi que dans les compétitions nationales et internationales où ils représentent l'école. Ils ont également pour mission de préparer les chevaux qui leur sont confiés pour la formation des élèves.  
Ils participent aux compétitions nationales et internationales, aux Jeux Olympiques, s'impliquent également dans la formation de l'équipe de France de Handisport. Le Ministre de la Défense détache 7 militaires pour intégrer le corps des 43 écuyers (parmi lesquels trois femmes). Le ministre des Sports avec l’accord de son homologue de la Défense nomme l'Écuyer en chef.

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Le Cadre Noir compte trente chevaux sauteurs et trente chevaux de manège. Ce sont des Selles français, des Anglo-arabes et des Pur-sangs. Tous sont de robe alezane ou baie. Le centre équestre compte aussi plus de 400 chevaux de propriétaires de hautes qualités pour le public.

Croupade à la main
creative common, photo : Alain Laurioux

Les sauts sont au nombre de trois : la courbette (cheval dressé sur les postérieurs), la croupade (ruade en l’air),  la cabriole (les deux figures spectaculaire à la fois).

Le Cadre noir présente tout au long de l'année des galas et des représentations publiques au Grand manège, d'avril à octobre, le travail de dressage du cheval aux longs rênes, à l'obstacle ainsi que des sauts d’école qui sont accompagnés des commentaires d'un écuyer.


Cabriole à la main
creative common, photo : Alain Laurioux

 

 

Coubette montée
creative common, photo : Alain Laurioux

Palmarès équestre aux JO, médailles d’or :

1900 (Paris) Dominique Maximien Gardères  (saut en hauteur, uniquement  pour ces JO)
1912 (Stockholm)  Jean Cariou (saut d’obstacle individuel)          
1924 ( Paris) Albert Seguin (saut de cheval en largeur- juste pour ces JO)
1932 (Los Angeles) Xavier Lesage (dressage individuel) et par équipe avec Charles Marion
1948 (Londres) Bernard Chevalier (concours complet individuel)
1952 (Helsinki)
Pierre Jonquères d’Oriola (saut d’obstacle individuel)
1964 (Tokyo) Pierre Jonquères d’Oriola (saut d’obstacle individuel)
1968 (Mexico) Jean-Jacques Guyon  (concours complet individuel)


Didier Courrèges
creative common, photo : David Monniaux


1976 (Montréal) Hubert Parot-Marc Roguet- Michel Roche (saut d’obstacle par équipe)
1988 (Séoul) Pierre Durand (saut d’obstacle individuel)
2004 (Athènes) Arnaud Boiteau-Cédric Lyard- Didier Courrèges-Jean Teulère-Nicolas Touzaint (concours complet par équipe)

Reprise des sauteurs
creative common, photo : Alain Laurioux


Le savais-tu ?

À partir de 1830, avec la disparition de l'École de Versailles, Saumur devient la seule école dépositaire de la tradition équestre française. L'école est hébergée depuis son origine dans le quartier du régiment des carabiniers, magnifique bâtiment du XVIIIe siècle. Son savoir-faire est reconnu dans le monde entier, l'excellence de son art s'exprimant alors dans le Cadre noir, formation dédiée au dressage équestre. Saumur devient ainsi la capitale française de l'équitation.
Du 18 au 20 juin 1940, l'école de cavalerie de Saumur avec l'ensemble de ses cadres et de ses élèves, les cadets de Saumur, sous les ordres du colonel Michon assure sur le secteur la résistance à l'invasion allemande, jusqu'à l'extrême limite de ses moyens de combat, éprouvant de lourdes pertes, et inscrivant dans les fastes de la Cavalerie une page digne entre toutes de son glorieux passé.
À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la cavalerie, principalement chargée de la reconnaissance et les chars de combat fusionnent pour donner naissance à l'arme blindée et cavalerie (ABC).
L'École de Saumur en devient le centre d'instruction. En 1972, l'École nationale d'équitation se constitue autour du Cadre noir de Saumur.

 
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