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Guillaume &
Mikajoh

Champollion et le déchiffrage des hiéroglyphes

empreinte

Champollion

En 1821, Jean-François Champollion s’installe à Paris ; il travaille depuis plusieurs années déjà sur les hiéroglyphes, comme d’autres savants de son époque. Il sait que l’écriture hiéroglyphique est figurative : les caractères qui la composent représentent des objets, des plantes, des parties du corps ou des animaux tels qu’un pied, un cobra, un canard…

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On pensait alors qu’il s’agissait d’idéogrammes : un signe représente un mot. Champollion étudie le nom de Ptolémée, entouré d’un cartouche comme c’était l’usage pour un nom royal. À l’aide du nom grec ΠΤΟΛΕΜΑΙΟΣ (Ptolémaïos), il identifie la forme hiéroglyphique en huit symboles. En 1822, sur l’obélisque de Philae, il retrouve le cartouche de Ptolémée, ainsi que celui de Cléopâtre : en les comparant, il découvre la valeur phonétique de quatre signes (p, t, o, l) et parvient à attribuer aux autres une valeur alphabétique.
 


 
 
Pierre de Rosette

Le 23 décembre 1821, sur la pierre de Rosette, il compte 1419 hiéroglyphes pour 486 mots grecs : il se rend compte alors qu’il ne peut s’agir d’une écriture purement idéographique (un signe pour un mot), mais d’une écriture également phonétique (un signe correspond à une consonne isolée ou à une série de consonnes). Il comprendra ensuite que certains signes ont une valeur de déterminatifs (il ne se prononce pas mais sert à préciser le sens d’un mot). Sa méthode est la bonne : il déchiffre ainsi la pierre de Rosette en entier, et en septembre 1822, il adresse à l’Académie un manuel de déchiffrage des hiéroglyphes, signant ainsi l’acte de naissance de l’Égyptologie.

 

En 1828, Champollion réalise enfin son rêve : il embarque pour l’Égypte où il pourra lire, sur place, tous ces textes qui depuis des siècles intriguaient les Européens.

 


Musée Champollion à Figeac


Place des écritures
à Figeac
 

Le savais-tu ?

La fonction de scribe, dans l’Égypte antique, était très prestigieuse : on formait de jeunes apprentis scribes à lire et à écrire les hiéroglyphes. Seuls certains garçons avaient le privilège d’aller à l’école. On leur fournissait un double encrier, une palette avec un logement pour les calames, sortes de porte-plume en roseau taillé, et du papyrus. Ils lisaient les hiéroglyphes de gauche à droite si les êtres vivants représentés tournaient leur regard vers la gauche, ou sinon de droite à gauche !

 
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