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Guillaume &
Mikajoh

Les chevaux célèbres

empreinte

Ce grand mammifère herbivore et ongulé à sabot unique, appartenant aux espèces de la famille des Équidés (Equidae) a évolué au cours des dernières 45 à 55 millions d'années. Son utilisation se répand à toute l'Eurasie dès la plus haute Antiquité. Des siècles durant, les chevaux sont au service des êtres humains qui sélectionnent différentes races pour la traction, l'agriculture, la guerre ou encore la selle. Les chevaux permettent l'essor du commerce et l'expansion de civilisations sur de grandes étendues. Voici plusieurs chevaux célèbres, certains étant imaginaires. Le plus célèbre étant Le cheval de Troie (L'illiade de Homère).

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Toujours en pleine mythologie grecque, le cheval ailé le plus célèbre de l’imaginaire humain, chargé d’apporter les éclairs et le tonnerre sur le mont Olympe, la cité des dieux. Domestiqué par le héros Bellérophon, il va aider ce dernier à vaincre la monstrueuse Chimère. Le cavalier trop orgueilleux va cependant perdre la vie en chutant du dos de sa monture, lors de sa tentative de rejoindre le domaine réservé des dieux. Il s’agit de Pégase. On peut l’observer dans le ciel puisqu’il a été transformé par Zeus en une constellation d’étoiles.


Pégase (plateau iranien du IVe siècle av.J.C.
 

Rossinante de Daumier
Creative common, photo : Yelkrokoyade

Rossinante, étalon de basse origine, porte Don Quichotte, accompagné de son fidèle Sancho Panza monté sur un baudet, partant en croisade contre les moulins à vent ! Simple rosse délaissée qui va devenir pour son fantasque cavalier, la première monture du monde.
Bucéphale : son nom viendrait du fait que sa tête en forme de cornes, ressemblait à celle d’un bœuf. Présenté à Philippe II de Macédoine, celui-ci le juge trop rétif. Son fils Alexandre, insiste pour que son père l’achète. D’accord si c’est toi qui te charges de le dresser ! En fait, il avait peur de son ombre, il était ombrageux. Son jeune maître va donc le dompter face au soleil. Le couple deviendra inséparable. Ils mèneront toutes les batailles à la tête de la cavalerie macédonienne, de la Grèce aux Indes. Selon Plutarque, il va mourir sur le champ d’honneur en 326 av. J.C. Pour lui rendre hommage, sur son mausolée, Alexandre le Grand fondera la ville de Bucéphalie (Phalia au Pakistan).

 

Balamer : cheval de légende que l’on dit guidé par le vent pour relier la terre avec les dieux célestes. Il fut la monture d’Attila, le roi des Huns ; il emporta son maître jusqu’à l’épée de Tengri. Là où mon cheval passe, l’herbe ne repoussera pas ! 
Black Beauty : ce prince noir, fils de Duchesse, fut l’unique roman d’Anna Sewel paru en 1877. Cette histoire dénonce les mauvais traitements réservés aux chevaux en Angleterre à cette époque.
Bride d’Or : cheval du sarrasin Aumont, conquis par Roland. Ils mourront à Roncevaux le 15 août 778 sous les coups de l’armée musulmane. L’empereur Charlemagne les vengera. Les quatre mille vers d’une célèbre chanson de geste déclament leurs exploits. Dans les Pyrénées, on prétend distinguer les empreintes de ses sabots auxquels on vouait une véritable vénération.
Burmesse (1962-1990) : cette jument noire fut offerte à la reine Elisabeth II par la gendarmerie royale du Canada. La reine d’Angleterre la montra pendant 18 ans.

 
Gend Jim : Le cheval caché de l’ancien président de la République François Mitterrand. Cet étalon akhal-teke, de race pratiquement inconnue, lui avait été offert par le président du Turkménistan en 1993. On s’interrogeait alors : Où est passé le cheval de la République ? Le président français l’avait promis à sa fille Mazarine, elle-même longtemps tenue dans l’ombre et élevée aux frais de la République.
 

Hans le Malin : ce cheval allemand apparu au début des années 1900 était capable de calculer, de compter, de reconnaître les couleurs, de lire, d’épeler les mots, d’identifier les notes de musique ; dans la mesure où les questions qui lui étaient posées se trouvaient converties en nombre. Son maître lui avait enseigné le grattage au sol, les signes positifs et négatifs de la tête, tout comme le ramassage de tissus au sol. L’empereur Guillaume lui-même ordonna une expertise. Une  commission ayant pris pour nom celui du cheval fut constituée de treize spécialistes, psychologues, philosophes, etc. Les conclusions furent mitigées, le cheval était capable de donner des réponses correctes même en l’absence de son maître, il semblait interpréter le signes de l’interrogateur, si ce dernier était absent ou ignorant de la bonne solution, Hans se trompait !
Incitatus : c'était le cheval favori de l’empereur romain Caligula (37-41 ap. J-C). Ce dernier le considérait comme le fruit de la combinaison de tous les dieux. Il lui fit construire une écurie en marbre avec une mangeoire en ivoire, son  collier était incrusté de pierres précieuses et il se reposait sur une couverture pourpre. Il fut nommé consul de l’empire.

 


Centaures : Etres composites mythologiques, constitués d’un torse et d’une tête d’homme avec le ventre et les pattes d’un cheval.
Creative common, auteur : Aristéas e Pápias

 

Iris XVI : alezan de l’armée française monté par le capitaine de Hautecloque, futur maréchal de France. Malgré son caractère belliqueux, Leclerc chuta et se fractura le tibia, le couple remporta de nombreux concours hippiques. En 1940, logé à l’école Saint Cyr, un commandant allemand demande à voir ce spécimen d’exception. Un soldat le cherche aux écuries, le cheval le tue d’un coup de sabot rageur. Il sera exécuté pour acte de résistance ! "
Kalki : monture divinisé du dieu indien Vishnu. D’un coup de pied, il réduira le globe terrestre en poudre.
L’étalon noir : ce pur-sang arabe noir fut le héros d’un roman américain de Random Housé paru en 1941. L’histoire : c’est un adolescent, Alec Ramsay qui deviendra le jockey de ce cheval mystère. Ils survivront à un naufrage et deviendront les champions de nombreuses courses hippiques.
Lièvre rouge : cheval de légende chinois que l’on disait indomptable par un simple humain. D’une résistance inouïe il aurait été capable de parcourir 415 kilomètres dans une seule journée. Son dernier maître le nommera Eclair de Feu. A la mort du cavalier, sa monture se laissera également emporter dans l’au-delà.
Mallet : cheval fabuleux et maléfique du folklore vendéen et poitevin. Il est soit blanc soit noir, il apparaît nuitamment, sellé et bridé aux voyageurs désemparés. Celui qui le monte risque de connaître une chevauchée fantastique sans retour s’il ne possède pas une rançon suffisante pour le délivrer ou une protection sous la médaille de St-Benoît."
Messenger : étalon fondateur de la race des trotteurs américains, il engendra 1335 poulains.
Mille et une nuits : dans ce conte, Sinbad le Marin conduit les pouliches du roi Madrajan se faire saillir par les chevaux marins.
Mustang : cheval sauvage américain qui évolue en toute liberté, tout comme le Camargue en France, les Brumby en Australie ou ceux de Namibie en Afrique.

 

Tous les chevaux de Bonaparte avaient des noms, il y a de quoi s’y perdre, parmi eux :
Vizir : un étalon arabe cadeau du sultan de Turquie en 1805, il accompagnera l’empereur dans son exil sur l’ile de Sainte Hélène, il mourra en 1826. Il possédait le N couronné sur la cuisse gauche, marque des écuries impériales qui comptaient 500 chevaux en 1810. Il a été empaillé et est exposé au musée des armées.


Creative common, photo : The Yorck Project

 
Marengo : c’est lui que l’on dit figurer sur le célèbre tableau de Jacques Louis David intitulé Bonaparte franchissant le Grand Saint Bernard. C'est un entier arabe né en 1794, capturé à Abou Kir, ramené d’Egypte en 1799. Il fut des grandes batailles, Marengo, Austerlitz, Iéna, Wagram. Capable de parcourir 130 kilomètres en 5 heures, 80 km à jeun, il survivra à la retraite de Russie avec 52 autres du haras personnel de l’empereur. Il comptait cinq blessures de guerre. Exilé en Angleterre, il y meurt à l’âge de 38 ans. Son squelette est exposé au musée de l’académie royale militaire de Chelsea.
S’ensuivait une suite de noms curieux et de descriptions savoureuses des robes, au hasard d’une suite de gris.
Vizir : était couleur fleur de pêche, presque blanche, à tous crins, légèrement truitée alezan. Robuste : 1815 gris étourneau. Nickel : pur-sang arabe à robe grise métallique offert par le tsar de Russie en 1805. Cléopâtre : gris cendré, 1806. César : gris sale, 1808. Diomède, gris pâle, 1808. Jaspé : gris vineux, 1812. Gracieux, gris pommelé, 1815. Aussi, Arabella, Artaxerxés, Naïade, Nausicaa
 

Ourasi : ce trotteur alezan français est né le 7 avril 1980 et est mort à l’âge canonique de 33 ans, le 12 janvier 2013, ce qui en équivalence humaine correspond à 110 ans ! Il fut surnommé le roi fainéant. Son flegme et son allure nonchalante lui valurent également le qualificatif de gros bœuf de la part de son premier propriétaire. Quelle erreur de jugement ! Le cheval du siècle remporta 22 victoires consécutives, dont quatre fois le grand prix d’Amérique. Sa valeur était estimée à 24 millions, ses saillies valaient 90 000 francs mais sa capacité d’étalon était faible : sur 130 tentatives, seuls 8 poulains virent le jour.


Ourasi, le roi fainéant

Creative common, photo : Maldebaran
 

Odin : ou encore Sleipnir, cheval dieu scandinave doté de huit pattes.
Przewalski
 : race cousine du cheval à laquelle leur découvreur, un explorateur russe d’origine polonaise, a donné son nom. Il a été identifié à l’état sauvage en Mongolie et n’a jamais été domestiqué. Ses caractéristiques le lient à la préhistoire, petit (1 m 30 au garrot), trapu, à la robe isabelle (beige), il n’en reste que 1 800 individus, principalement cantonnés dans des zoos ou des réserves.
Sampson : un Anglais de race Shire, aussi appelé Mammouth, né en 1846, réputé alors comme le plus grand cheval au monde du haut de ses 2 m 19 au garrot, avec un poids de 1. 520 kg.
Serko : hongre gris de type Amourski, encore appelé poney de Mandchourie, il a mené avec son cavalier cosaque le plus long raid équestre de tous les temps. Au cours des années 1889-1890, ils ont parcouru 9 000 kilomètres en 200 jours pour aller prévenir le tsar du mauvais sort réservé à cette race, exterminée pour nourrir les ouvriers chargés de construire les chemins de fer.
Shirayuki : neige blanche en japonais, s’est forgé une réputation quasi-divine, l’empereur Hirohito l’ayant monté 344 fois lors de ses apparitions publiques. Mis à la retraite en 1942, il est mort cinq ans plus tard à l'âge de 27 ans.
Stormy : née en 1997 du croisement  entre un zèbre et une jument, cette femelle zébule fut dressée par un chuchoteur qui employait le langage corporel. Le dresseur a couché à ses côtés pendant deux semaines avant de commencer le débourrage, quatre années furent nécessaires pour l’apprivoiser totalement. Elle était montée sans filet ni licol, elle est devenue célèbre au cours de ses nombreuses démonstrations et prestations, elle était capable de jouer au football.
Templado : ce Lusitanien portugais, cheval des rois, est devenu la star du monde du showbiz entre 1985 et 2008. Crinière frisée jusqu’aux sabots, il était amoureux de la scène et des séances photos.
Thumbelina : présentée comme le plus petit cheval du monde en 2006. Cette naine de 44,5 cm de haut et pesant 26 kg fit le bonheur des enfants malades lors de ses tournées des hôpitaux, elle les distrayait lors de jeux en compagnie d’une troupe de chiens.
Tzinin Chac : c’est l’espagnol Cortes (1485-1547), conquistador du pays aztèque qui en fit don aux habitants du Yucatan (Honduras). Les indiens le nommèrent coursier du tonnerre et lui élevèrent une statue. Vénéré comme un dieu, ils lui faisaient des offrandes de volailles et de gibiers agrémentés de bouquets fleuris.
Valdemar : héros des romans de l’écrivaine anglaise Mercedes Lackey, magicien, il invoque les esprits pour protéger son royaume, patrie des hérauts. Des chevaux apparaissent : les compagnons, réincarnations d’anciens hérauts. D’un blanc pur, yeux bleus, sabots argentés, capables de se téléporter, dotés de la parole, ce sont de terribles batailleurs. Leurs sabots, leurs dents et leur taille sont des armes redoutables.

mikajoh

Le savais-tu ?

Poséidon ou Neptune, le dieu de la mer a été le créateur du premier cheval. Il harnacha ses coursiers aux sabots d’airain et à la crinière dorée pour voler au secours des Grecs avec son char bondissant à travers les flots.

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