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    | Guillaume &Mikajoh
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    |  |  Breton en sentinelle devant une église, peinture de Charles Loyeux, début XIXe siècle (Musée de Cholet).
 | On  désigne par le terme de chouannerie la guerre civile qui opposa les révolutionnaires  aux Chouans dont l’essentielle des troupes était composée de paysans.Elle se déroula principalement en Bretagne  de 1792 à 1800 en parallèle de l’insurrection vendéenne avec laquelle il ne  faut pas la confondre.
 Deux évènements vont venir  grossir les rangs des insurgés. Ce fut en premier la levée en masse de  300 000 hommes. En effet, pour mener la guerre face aux monarchies  européennes, l’armée républicaine a sans cesse besoin de recruter de nouveaux  conscrits. En second, la politique religieuse du gouvernement contribua  grandement à attiser les flammes de la révolte, en demandant notamment aux  membres du clergé de prêter serment à la Constitution civile.
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    |  | L’une  des figures principales de cette guérilla fut sans contexte Georges Cadoudal. Né  à Kerléano, hameau situé près d’Auray, le 1er janvier 1771, il étudia  au collège Saint-Yves de Vannes avant de devenir clerc de notaire.Après la mort de Louis XVI en 1793, il  rejoignit l’Armée catholique et royale de Vendée. Cet homme au cou de  taureau et à l’intelligence vive fut promu capitaine de cavalerie  jusqu’à la défaite de Savenay. De retour en Bretagne, il organisa la résistance  sur ses terres. Il fut exécuté en 1804 à Paris après avoir  vainement tenté d’abattre Napoléon Bonaparte.
 |  Georges Cadoudal
 peinture de Paul Amable Coutan, 1827
 (Musée de Cholet)
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    |  |  Bataille de Plouharnel
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      peinture de  Paul-Emile Boutigny, XIXe siècle creative common, photo : Roger Dupuy
 | L’Affaire de  Quiberon
 Dans le Morbihan, le dernier  département à avoir rendu les armes, l’épisode le plus célèbre  de la chouannerie reste sans contexte  l’Affaire de Quiberon. Pour soutenir les insurgés, les émigrés royalistes  organisèrent avec l’aide des Britanniques un débarquement à partir du 23 juin  1795. L’expédition tourna rapidement au fiasco, la cause en incombant aux  dissensions entre ses deux chefs, Joseph de Puisaye et Louis Charles  d’Hervilly. Leurs hésitations à utiliser l’effet de surprise pour lancer une  grande offensive dans les terres permit aux Bleus menés par le général Hoche de  s’organiser et finalement de les repousser à la mer le 21 juillet.
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    |  | Le   savais-tu ?
 Les membres de la famille Cottereau portaient ce surnom de Chouan (en   gallo chat-huant, ou chouin, nom local de la chouette hulotte),   selon les uns, parce que leur aïeul était naturellement triste et taciturne, selon   d'autres, parce qu'en faisant la contrebande du sel, ils contrefaisaient le cri   du chat-huant pour s'avertir et se reconnaître.
 Par extension, les hommes réunis pour combattre sous les ordres de Jean Chouan furent nommés   chouans, cette appellation se généralisa aux autres royalistes armés dans les   provinces de l'ouest.
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