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Guillaume &
Mikajoh

La véritable histoire du comte Dracula

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En 1896, l’écrivain irlandais Bram Stoker, en publiant son célèbre roman Dracula s’est inspiré, à la suite d’une visite au cimetière du Père Lachaise, d’un prince aristocrate roumain, Vlad Drak qui vécut au XVe siècle en Roumanie dans la région des Carpates, plus précisément en Transylvanie.
Vlad fit construire une forteresse sur un pic imprenable entourée de falaises, de chaîne de montagnes et de rivères.


Milos Obilić
creative common,
photo : Belgrade National Museum

Le château de Bran, résidence attribuée à tort à Dracula
creative common, photo : Dobre Cezar
 
Drak, Drakul... Le dragon en langue médiévale roumaine. La dynastie des princes de Transylvanie portait le blason représentant l'ordre des chevaliers du Dragon (Drak) représentant le Diable sous la forme d'un reptile crachant du feu, aux ailes semblables à celles des chauve-souris. Milos Obilić, un chevalier serbe, est à l'origine de l'ordre secret du Dragon de saint Georges. Ils seraient douze chevaliers (lui compris) à appartenir à l'Ordre. Comme signe distinctif, ils portaient un dragon sur leur casque. L'objectif de l'Ordre était la mort du sultan ottoman Mourad Ier.
 
 
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Le prince Vlad Drak était un redoutable guerrier qui inventa toutes sortes de tortures et de supplices sanguinaires pour faire reculer l’envahisseur Turc qui s’était emparé d’une bonne partie du territoire roumain.
Vlad Drak devint dans la légende populaire des peuples des Balkans, Drak Tepes (l’empaleur) à la suite de tortures diaboliques et particulièrement sanguinaires et sadiques qu’ils faisaient subir à ses prisonniers (exécutions à l’aide de pieux empalés à la verticale, supplice de la roue, écorchements, enterrés vivants, machines à pomper le sang…). Les envahisseurs ottomans, de croyances très superstitieuses, étaient effrayés lorsqu’ils apercevaient le diable Drak chevauchant son cheval noir à la tête de son armée. Ce prince selon les Turcs qui buvait le sang de ses victimes devait venir de l’Enfer. Vlad Drak réussit à repousser l’attaquant turc hors de Roumanie et devint le maître des Balkans. Il continua ses pratiques sanguinaires contre tous ceux qui s’opposaient à son pouvoir de tyran.
En 1476, il fut assassiné, puis décapité et sa tête envoyée au sultan Turc. La légende entourant le prince vampire Dracula ne faisait que de commencer.

Vlad Tepes
creative common, photo : Neura Magazine
 

Le supplice du pal devant Vlad Tepes
creative common, image : Chronicle Brodoc


Bela Lugosi
creative common, photo : auteur inconnu,
Universal studios

Le mythe du comte vampire buveur de sang traversa les siècles jusqu’aux années 1930 quand le cinéma Hollywoodien adapta le roman de Bram Stoker au cinéma avec dans le rôle de Dracula, l’acteur roumain Bela Lugosi qui finit à se prendre lui-même pour un vampire.
Aujourd’hui, en Roumanie, Vlad Drak est considéré comme un héros national qui a chassé l’ennemi musulman des Carpates. Des statues sont dressées à son effigie sur les places des grandes villes roumaines. Un parc d’attraction Dracula ainsi que la reconstruction de son château attire des milliers de fans venus du monde entier et des circuits touristiques à l’ambiance vampirique sont organisés tous les jours de pleine lune autour de la légende bien vivante du prince Dracula.

Le savais-tu ?

Le Saint-Empire romain germanique et les pays chrétiens d'Europe de l'ouest, en particulier les royaumes d'Autriche, de Hongrie et de Pologne sont sérieusement menacées par la poussée de l'Empire ottoman qui vient de faire tomber définitivement l'Empire Byzantin avec la chute de Constantinople, le 29 mai  1453. Les régions qui se situent entre les deux empires constituent le dernier rempart de la Chrétienté (catholique et orthodoxe) contre les Musulmans et sont le théâtre de batailles acharnées. Les sultans consolident leur contrôle sur Constantinople, renommée Istanbul et assiègent les Balkans, jusqu'à se rendre maîtres de la plus grande partie de cette région, futurs États modernes comme la Serbie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, l'Arménie et la Grèce, pour être finalement arrêtés aux portes de Vienne.

 
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