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Guillaume &
Mikajoh

La basilique Notre Dame de Fourvière

empreinte

Vue générale de la basilique
creative common, photo : Clément Bardot

L'église de Fourvière au XIXe siècle
creative common, auteur inconnu
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Depuis la haute Antiquité (3250 à 600 av. JC), la colline de Fourvière est un lieu important de la vie spirituelle et culturelle lyonnaise. Les romains y construisirent leur forum, cœur de la vie publique où les citoyens venaient traiter des affaires politiques et juridiques.
Au XVIIe siècle, la colline prend une nouvelle importance. Alors que la peste sévit dans la région, les échevins (sorte d’adjoints au maire) de la ville font en 1643 le vœu de monter en pèlerinage chaque année à Fourvière si l’épidémie s’arrête. Leur vœu est exaucé.
Les pèlerinages se multiplient et la chapelle devient vite trop petite.
En 1830, le clocher, menaçant ruine, est détruit. On décide alors de le reconstruire et de le surmonter d'une statue dorée.

En 1870, pendant la guerre qui oppose le pays à la Prusse, les Lyonnais font le vœu d’agrandir le sanctuaire si la ville est épargnée par les armées prussiennes. Leur prière est exaucée une nouvelle fois et en 1872, la première pierre de la basilique est posée.
Ses quatre tours et ses murailles crénelées à contreforts lui donnent l’aspect d’une forteresse, qui symbolise la foi sans faille de la Vierge Marie. Par contraste, l’intérieur avec ses murs recouverts de mosaïques est une véritable maison d’or et de lumière, à la gloire de la Vierge Marie. Toute la basilique a été construite selon un schéma symbolique : pour faire passer le pèlerin ou le visiteur de l’obscurité à la lumière de la foi.
Dominant la ville de Lyon, la basilique est un symbole et constitue un des repère les plus visibles de la cité.


La vierge du clocher
Creative common, auteur : Vassil


Pierre Bossan
Creative common, photo : auteur inconnu

Pierre Bossan connaît à ses débuts des succès en architecture. Tailleur de pierre sous la conduite de son père, puis élève d'Antoine-Marie Chenavard, il brille dans ses études. Ce n’est qu’en 1866 que la Commission et les autorités ecclésiastiques s’accordent sur un projet non pas d’agrandissement mais de construction d’une nouvelle église. Pierre Bossan est autorisé par la Commission à dévoiler, le 30 avril 1856, une vue de la future basilique, dont les plans ont été esquissés avant 1850 et peu à peu retravaillés, notamment après que l'architecte a découvert l'architecture sicilienne. Cette publication, dont l'échelle a été faussée pour que la statue de Marie domine la basilique, suscite une réaction mitigée, d'autant que le coût prévu de l'édifice s'élève à deux millions de francs. Néanmoins, le 25 avril, la commission approuve le projet.
La basilique est remarquable par son style, par la diversité des matériaux employés et par la richesse de sa décoration intérieure. Voir la vidéo en cliquant ICI.

La nef
Creative common, auteur : Sprag75



Une mosaïque
Creative common, auteur : VanuitVoorburg

Le savais-tu ?

L'inauguration du clocher qui devait avoir lieu le 8 septembre 1852 est annulée en raison du mauvais temps. Elle est reportée au 8 décembre. La statue est mise en place mais le mauvais temps est encore de la partie et les festivités prévues, tels que les feux d'artifices, ne peuvent avoir lieu. Spontanément et à la faveur d’une accalmie, les Lyonnais mettent alors des lampions à leurs fenêtres. Cet événement est à l'origine des illuminations du 8 décembre.

 
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