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Guillaume &
Mikajoh

Balade dans Lille

empreinte

La capitale des Flandres tire son nom de sa géographie, une île sur la Deûle, où la ville a été fondée. Dès le XIe siècle, elle a connu des appellations latines et c’est en 1259 que, pour la première fois, on trouve la dénomination française, Lysle


Le blason de Lille
creative common, photo : FoeNyx

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Indépendamment des noms qu’elle a portés, c’est depuis le début du second millénaire que la ville a connu une invraisemblable série de sièges, au point de devenir la ville la plus assiégée de France. Elle a appartenu successivement au comté de Flandre, au royaume de France, à l’Etat bourguignon, au Saint-Empire romain germanique et aux Pays-Bas espagnols, avant de revenir définitivement à la France au terme de la guerre de Succession d’Espagne.
Elle est encore assiégée en 1792, lors de la guerre franco autrichienne, et sera très durement éprouvée par les deux conflits mondiaux du XXe siècle.

 

creative common, photo : domaine public

Un épisode du siège de Lille, de 1792, par Louis Joseph Watteau.

 


Les Autrichiens abandonneront le siège de la ville en octobre, après six mois d’une défense acharnée des troupes et de la population lilloise.
La colonne de la déesse érigée sur la Grand’Place en 1845 commémore cet exceptionnel esprit de résistance.

 

Cité marchande depuis ses origines, manufacturière depuis le 16ème siècle, la révolution industrielle en a fait une grande capitale industrielle, principalement autour des industries textiles et mécaniques. Des industries dont le déclin a entraîné la nécessité d’un renouveau, mis en œuvre depuis les années 1990, avec le quartier d’affaires Euralille, l’arrivée du TGV en 1993, puis de l’Eurostar, le développement d’un pôle universitaire de près de 100 000 étudiants.
Ainsi, la capitale des Flandres est aujourd’hui ancrée dans la modernité.

 

Place du général de Gaulle
creative common, photo : Velvet
 
227 500 habitants, au dernier recensement, Préfecture du Nord et Chef-lieu de la Région Nord Pas-de-Calais, c’est la ville phare de la Communauté Urbaine de Lille qui regroupe 85 communes, pour un ensemble de 1,2 millions d’habitants.
Avec les villes de l’ancien bassin minier du Nord Pas-de-Calais et l’extension urbaine au-delà de la frontière belge, elle participe à un ensemble de plus de 3,8 millions d’habitants.
 
Poursuivons notre balade, surtout en images, d’un site important à un autre. Et d’abord, tout naturellement, le cœur du centre ville : la Grand’Place. À l’origine Place du Marché, de nombreuses fois agrandie, reconstruite, réaménagée, elle est devenue l’endroit où bat le cœur de la ville.
On reconnaît sur l'image ci-dessus, au centre, la fontaine circulaire et la colonne de la déesse, à l’arrière-plan le beffroi de la Chambre de Commerce et d’Industrie, et à droite le bâtiment ocre de la Vieille Bourse.
 


Le beffroi de la Chambre de commerce
creative common, photo : GFreihalter


La cour intérieure de la Vieille Bourse
creative common, photo : Velvet
 
Au XIIe siècle, les bourgeois de Lille, alors espagnole, demandent au roi Philippe IV d’Espagne le droit d’édifier une Bourse de Commerce. La réalisation du bâtiment est confiée à Julien Destrez qui décide d’ordonner 24 maisons privées autour d’une cour intérieure publique, bordée par une galerie.
Aujourd’hui, cette cour est régulièrement le repaire des bouquinistes mais aussi, certains soirs, celui des danseurs de tango.
 

Lille la nuit, creative common, photo : metaken
   
 

Creative common, photo : Under

Le Nord a toujours été une terre de beffrois.

Même si, aujourd’hui, ils ne servent plus de tours de guet destinées à donner l’alerte en cas de danger, de nombreuses villes nordistes y sont restées attachées.

Ci-dessus, élégant, ouvragé, celui de la Chambre de Commerce ; ci-contre, celui de l’Hôtel de Ville. Fin, élancé, en brique rouge et béton, c’est le plus haut du département. Il culmine à 104 mètres.

 

Façade de l’Opéra.

1050 pieux assurent ses fondations et la pierre de Soignies habille le gros œuvre.


L'Opéra
creative common, photo : Velvet
 

Les tours
creative common, photo : Under
Quand Lille devient ultra moderne…

Récemment construit sur une superficie de 120 ha, EURALILLE est le troisième quartier d’affaires de France, après la Défense (Paris) et la Part-Dieu (Lyon).

Ici, à côté de la Tour Lilleurope, la Tour de Lille a pris la forme d’une chaussure de ski ou d’un fliper. Elle surplombe la gare de TGV Lille-Europe.

 
Inauguré en août 2012, le stade Pierre Mauroy, d’une capacité de 50 000 spectateurs, est le troisième plus grand stade français, derrière le Stade de France et le Stade Vélodrome de Marseille.
Son toit mobile peut être déployé en une demi-heure, et une partie de la pelouse est rétractable, pour laisser place à une salle de spectacle de 6500 à 30 000 places.

creative common, photo : Supporterhéninois
 

La maison natale de Charles De Gaulle
creative common, photo : Velvet

L'entrée de la citadelle de Vauban
creative common, photo :
Jiel Beaumadier 
 

Le savais-tu ?

Le métro lillois, inauguré en 1983, comporte deux lignes, pour un ensemble de 45 kilomètres de voies et 60 stations. Jusque là, rien de bien extraordinaire. Mais savais-tu que ce réseau est tout à fait révolutionnaire, dans la mesure où les rames sont entièrement automatisées et roulent donc SANS CONDUCTEUR ? C’est le système VAL (Véhicule Automatique Léger) inventé et mis au point, à la fin des années 60, au sein de l’Université des Sciences et Technologies de Lille. Une sacrée réussite !


Le métro de Lille
creative common, photo : Jérémy-Günther-Heinz Jähnick

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