Compte tenu de tous les progrès et de toutes les évolutions intervenus dans tous les secteurs, le monde dans lequel nous vivons semble rapetisser de jour en jour. Les moyens de transport et de communication modernes, de plus en plus efficaces et accessibles, ont favorisé l'aspect international des activités illicites.
Le vol de biens culturels concerne les pays développés comme les pays en développement, les deux pays les plus particulièrement touchés par ce phénomène étant la France et l'Italie.
Le commerce illicite de biens culturels est nourri par la demande en provenance du marché de l'art, l'ouverture des frontières, l'amélioration des modes de transports et l'instabilité politique de certains Etats.
- Estimer l'étendue de ce commerce n'est pas chose facile, et ce, pour deux raisons :- Très souvent, le vol n'est pas découvert avant que les objets volés n'apparaissent sur le marché de l'art officiel.
- Les pays communiquent très peu d'informations à INTERPOL, et beaucoup ne tiennent pas de statistiques en ce qui concerne cette forme de criminalité.
Depuis 1947, date à laquelle la première notice internationale sur les objets d'art volés a été publiée, INTERPOL joue un rôle particulièrement actif dans le combat mené contre le commerce illicite de biens culturels. Or depuis cette époque, les techniques ont considérablement évolué et cette organisation s'est dotée d'un système d'information extrêmement efficace, composé notamment d'une base de données à laquelle peuvent accéder tous les pays membres d'INTERPOL.
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creative common, auteur : Massimiliano Mariani
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