baniere detectivarium

Guillaume &
Mikajoh

Lyon et la Résistance

empreinte

 

Lyon a eu une grande influence dans la résistance française pendant la seconde guerre mondiale. Dès 1940, des personnes se regroupent, le plus souvent par connaissance, pour réfléchir aux moyens de poursuivre la lutte. Les premières actions consistent à réveiller les consciences au moyen de tracts. Pour certains, ces tracts deviennent des journaux et c'est autour des rédacteurs que naissent les premiers embryons de la Résistance. Ainsi apparaissent le Coq enchaîné, Franc-Tireur et Combat. Pour plusieurs de ces journaux, et surtout Franc-Tireur, l'aide de membres du Progrès de Lyon se révèle précieuse.

En 1942, la Résistance est très active à Lyon. Les groupes de résistants y sont nombreux et représentent toutes les tendances politiques ou intellectuelles. Tous les mouvements de Résistance de la zone libre ont installé leur quartier général dans la ville. C'est à Lyon que se nouent les liens entre la Résistance intérieure et la France libre qui aboutiront à l'unification des mouvements sous l'égide de Jean Moulin.
0. Agence Detectivarium
1. Les livres
2. Prochaines parutions
3. Les auteurs
4. Autour des livres
5. Jeux

6. Bonus

 

Travailleurs envoyés en Allemagne dans le cadre du Service de Travail Obligatoire STO
creative common, photo : inconnu

En octobre 1942, Pas un homme en Allemagne ! est le cri de révolte que pousse les cheminots lyonnais des ateliers d’Oullins contre une situation qu'ils ne peuvent plus supporter et qui ont eu le courage le 13 octobre 1942 de provoquer une grève en pleine guerre pour refuser toutes nouvelles réquisitions afin de faire partir, les travailleurs français contre leur volontés dans les entreprises de guerre allemandes.
Cette action qui va dépasser leur espérances puisque le mouvement s’étend rapidement dans toute la région et que les formes de résistance se sentent désormais plus solidaires, résistances ouvrière et militaire luttant ensemble à partir de ce mois d'octobre lyonnais qui eut sa part, une part importante dans la lutte contre l’Allemagne nazie et la France collaboratrice.

 
En 1942 le mouvement s’amplifie et tous les groupes de toutes les sensibilités politiques de la zone libre y ont installés leurs quartiers généraux. Ces différents mouvements vont s’unir sous l’égide d’un homme : Jean Moulin.
En 1943, la lutte active s’intensifie et Jean Moulin qui s’est illustré à plusieurs reprises est décoré par le Général de Gaulle de la croix de la Libération. Cependant, à la suite de dénonciations, la police de sécurité allemande menée par Klaus Barbie intervient. Il sera arrêté et emmenés avec d’autres résistants à la prison de Montluc.
Malgré un interrogatoire musclé, Jean Moulin ne dit rien. Dans un état de santé déplorable, il mourra en juillet après une tentative de suicide et dans le train qui le mène en Allemagne.


Proposition de logo de la Résistance française (portrait de Jean Moulin)
creative common, auteur : Gmandicourt

 

L'année 1943 est celle de la lutte active entre la Résistance et les services de l'occupant ou de Vichy. À Lyon, le dirigeant de la Gestapo est Werner Knab, secondé par August Moritz et Klaus Barbie ; ils sont activement soutenus par la Milice, dirigée à Lyon par Paul Touvier. Malgré quelques succès de ces derniers, tels l'arrestation de Jean Moulin en juin 1943 et une vague d'arrestations en mars 1944 parmi les dirigeants locaux des Mouvements unis de la Résistance (MUR) ; ils ne peuvent empêcher le développement du mouvement, surtout après la mise en place du STO, qui entraine de nombreux réfractaires vers la Résistance. Les attentats et sabotages sont quotidiens en 1943 et 1944.

 


Libération de Lyon
creative common, source : US National Archives


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation (CRDH)
Creative common, photo : alorange

 

En 1944, de Gaulle arrive dans la ville et souligne dans un discours le rôle fondamental de Lyon dans la Résistance en lui décernant le jour même le titre de capitale de la Résistance.

 

Le savais-tu ?

Le procès de Klaus Barbie, l’un des pires tortionnaires de la Gestapo à Lyon, réveille la mémoire des lyonnais en 1987. Ils décident dès lors d’implanter un musée de la résistance et de la déportation dans un site autrefois occupé par la Gestapo. Il est inauguré en 1997 en présence d’Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix.

 
point interrogation
PARTENAIRES-contacts-plan d'accés-mentions légales