Guillaume & |
Les trains dans le département du Gard |
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La carte ci-dessus indique la densité des voies de chemin de fer du département du Gard. Les voies en bleu sont en exploitation. Les voies en rouge sont désaffectées. Un cas particulier : la voie du Céfédé de Sainte-Cécile d'Andorge à Florac restaurée actuellement sur deux kilomètres sous la direction d'une dynamique association de bénévoles (en vert). |
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Le train le plus légendaire est le Cévenol. Il relie chaque jour Paris à Marseille via Clermont-Ferrand et Nîmes à partir de mai 1979. Distance : 303 kilomètres, à double voie jusqu’à Arvant où se trouve la bifurcation vers Aurillac et Béziers (Train l'Aubrac), voie unique ensuite jusqu’à Alès puis double voie entre Alès et Nîmes, traction diesel en totalité. | ||
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Cette section de ligne comporte de nombreux ouvrages d’art importants, dont plusieurs viaducs remarquables, souvent en courbe et/ou en pente, notamment à Monistrol-d'Allier (Viaduc de Fontannes), Chapeauroux, Villefort (Viaduc de l’Altier), Concoules (Viaduc de La Malautière) et Chamborigaud (Viaduc du Luech), sans doute le plus impressionnant car en demi-cercle de 200 m de rayon). Ces trois derniers ouvrages ont été construits par l’ingénieur nîmois Charles Dombre. |
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Le train à vapeur des Cévennes embarque les petits et les grands pour un voyage unique, permettant de découvrir de magnifiques paysages sur les premiers contreforts des montagnes cévenoles. Dans les gares d’Anduze et de Saint-Jean-du-Gard des expositions vous racontent son histoire. La ligne mesure exactement 14,5 kilomètres. Elle dispose de trois gares : Anduze, Thoiras et Saint-Jean-du-Gard, une station : Généragues, et deux haltes : Corbès et Massiès, cinq maisons de garde-barrière et quinze passages à niveau. Les ouvrages d'art sont imposants, ils comportent un pont métallique et neuf viaducs pour un total de 54 arches, 3 tunnels et 3 galeries voûtées. | ||
La ligne est inaugurée le 26 mai 1909 par René Boudon. Elle est exploitée en trafic voyageurs et marchandises notamment pour les soieries du Gard. La guerre 1939-1945 provoque la diminution du trafic voyageurs et cette activité cesse en 1940. Les années 1950 voient un retour du fret, pour le train vapeur, avec un trafic dû à l'exploitation du bois. L'activité décline et le 31 juillet 1971 la SNCF interrompt l'exploitation de la ligne. Le déclassement et l'enlèvement des rails sont envisagés. |
Loco au ravitaillement Creative common, photo G CHP |
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La Citev (Compagnie internationale des trains express à vapeur) est la compagnie qui exploite le train à vapeur des Cévennes. Créée à Strasbourg en 1979 autour de Benoît Zielinger, la Citev était, à l'origine, une association à but non lucratif née de la volonté de faire circuler occasionnellement des trains historiques à vapeur privés tractés par la 140 C 27 sur les lignes de la SNCF et de faire de la figuration cinématographique.Ces passionnés sauvent la ligne des Cévennes et créent l'association Train à vapeur des Cévennes, le projet de train touristique devient réalité le 3 juin 1982. L'exploitation est un succès, le train transporte environ 30 000 voyageurs chaque saison, mais les membres se séparent et mettent fin à leur association en 1985. Le 1er mai 1986, elle a repris l'exploitation de la ligne touristique du train à vapeur des Cévennes. L'association a été transformée en société en 1987. | ||
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Sur cette ligne, un arrêt s'impose à la Bambouseraie où l'on découvre la magie et l'exotisme de l'unique forêt de bambous d'Europe. Créé en 1856, ce parc vous invite à découvrir dans un cadre grandiose plus de 150 variétés de bambous, mais aussi des séquoias centenaires, des bananiers, des plantes rares, le vallon du dragon. Vous découvrirez le village en bambous, les serres aux fleurs multicolores, le jardin aquatique et sa douceur de vivre. Parc magnifique situé sur le territoire de la commune de Générargues, voisine d’Anduze, qui a fait la réputation de la région dans le monde entier. |
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Au début du XXe siècle, grâce à Jean Monestier, sénateur de la Lozère, la construction de la ligne de chemin de fer reliant Sainte-Cécile d’Andorge à Florac, le Céfédé fut décidée. Les travaux engagés dès le mois de juin 1904 furent assez longs à cause du tracé tourmenté ainsi que du nombre et de l’importance des ouvrages d’art. Pour construire cette voie, les moyens utilisés étaient : la pelle, la pioche et quelques bâtons de dynamite pour venir à bout des roches. Seule la force des hommes et leur grand nombre ont contribué à la construction de la plate-forme et d’ouvrages d'art magnifiques. En 1909, les travaux furent enfin terminés. Les premiers trains circulèrent avec du matériel voyageur emprunté à d’autres réseaux. La réception des travaux eut lieu le 5 juillet 1909. |
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Après la Deuxième Guerre Mondiale, la ligne de Florac à Sainte Cécile d’Andorge s’est engagée dans un processus de régression si bien que par décret du 5 Août 1950, le ministre des travaux publics ordonna la fermeture de la ligne avec effet au 31 Décembre 1950. Au vue de l’émotion qu’elle causa dans la région, cette décision fut reportée. En mai 1967, le ministère décida de procéder à la fermeture le 1er janvier 1968. Les démarches entreprises par les élus, appuyées le 13 janvier par une manifestation qui attira près de 1000 personnes dans la cour de la gare de Florac, permirent d’obtenir des sursis dérisoires, repoussant l’échéance au 29 février, puis enfin au 31 mars 1968. Ainsi se terminait l’histoire du petit train de Florac après 58 ans, 8 mois, 7 jours de bons et loyaux services. |
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Le savais-tu ? Visite le site du train à vapeur des Cévennes. Tu pourras faire le voyage dans la cabine de conduite à bord de la locomotive à vapeur et faire le voyage aller-retour en regardant une autre video. |
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