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Guillaume &
Mikajoh

La veillée bretonne

empreinte

À l’époque où la télévision n’existait pas encore, la veillée était le principal loisir des Bretons pour passer une bonne soirée. C’était l’heure de se détendre en famille et aussi parfois en compagnie des voisins invités pour l’occasion. Ces veillées étaient aussi le moyen pour transmettre aux plus jeunes une culture essentiellement orale.
Après une longue journée de travail, le repas terminé, l’assemblée se regroupait autour du foyer pour se réchauffer. La servante n’avait pas manqué de jeter des branches d’ajonc pour attiser les flammes. Le grand-père allait s’asseoir sur le banc placé à l’intérieur de la cheminée, entouré des plus jeunes enfants. Pour les autres, il n’était pas question de se tourner les pouces. Les femmes prenaient leur quenouille pour filer le chanvre. Les hommes, après avoir allumé leur pipe, tressaient la paille, réparaient les outils ou sculptaient de menus objets.
Voilà le moment que choisissait le conteur pour débuter une histoire qui allait rapidement tenir en haleine son auditoire. Cette histoire, il la tenait de la bouche d’un tailleur ou d’un vagabond croisés le matin même. À moins qu’il ne l’ait entendue de la bouche de son père un demi-siècle en auparavant… Peut-importe. D’ailleurs, parfois même, il venait de l’inventer. Il débutait toujours par une formule de son choix : ur wech e oa, ur wech ne oa ket, ur wech a vo… (il y avait une fois, une fois il n’y avait pas, une fois il y aura…). Puis venait le corps du récit où prenaient vie d’étranges personnages, des créatures fabuleuses ou des êtres fantastiques. Les bouches se fermaient et les oreilles s’ouvraient. C’était  l’heure de laisser son imagination vagabonder.
Aujourd’hui encore, les Bretons aiment se retrouver à la nuit tombée pour se laisser enjôler par la voix de conteurs modernes qui n’ont rien à envier à leurs illustres prédécesseurs.

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Veillée bretonne

Veillée chez des paysans

Le savais-tu ?

La veillée pouvait s’achever par des danses burlesques, telle la skubellenn (le balai) dans laquelle il y avait un danseur de plus que de danseuses. Le maladroit qui n’avait pas trouvé assez vite de cavalière devait alors danser avec un balai…

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